24 novembre 1248

le Mont Granier (1938m) s’effondra sous l’effet de l’érosion et sans doute à l’occasion d’un tremblement de terre. Une masse de roches estimée à 500 millions de mètres cubes se détacha du Mont et s’écroula ensevelissant les villages alentours, et tuant plus de 5000 personnes. Seule au milieu du désastre, la chapelle de Myans fut épargnée. Les énormes rochers et les éboulis dévalant des hauteurs s’arrêtèrent net devant la porte, alors qu’à droite et à gauche des blocs poursuivirent leur route jusque dans la plaine.
Au sein de cette dévastation générale, la préservation étonnante de la chapelle apparut comme un véritable miracle de la Vierge. Dès lors, on vint à Myans pour supplier Notre Dame spécialement dans les épreuves, les épidémies, les fléaux.
Jacques de Montmayeur résolut de fonder à Myans un couvent de l’ordre de St François, et des travaux d‘agrandissement furent exécutés dans la première moitié du XVème siècle. L’église supérieure fut consacrée en 1458, et les travaux de l’ensemble terminés en 1498.
Après la Révolution, qui avait chassé les religieux, on installa sur le clocher rehaussé une statue monumentale de la Vierge en bronze doré, le 17 octobre 1855.
La Vierge noire fut couronnée le 17 aout 1905 par le Cardinal Couillé, archevêque de Lyon, délégué pour l’occasion par le Pape Pie X. En 1913, un campanile fut édifié sur le faîte de l’église pour abriter un carillon de 14 cloches. La restauration complète de la crypte fut assurée en 1936 (fresques de Léon Raffin), celle du chœur en 1972 et de l’église supérieure en 1978.



Notre-dame des Cimes a choisi la Vierge dorée de Notre-Dame de Myans comme emblème.